Sols mous

Elle est généralement causée par des activités de récolte et/ou de sylviculture qui affectent négativement les propriétés physiques, chimiques et biologiques du sol. Les perturbations du sol peuvent être classées en différentes catégories telles que la zone occupée par les sentiers, les zones compactées, les zones de perturbation dispersée et les structures d’accès temporaires non remises en état. Les perturbations dispersées sont discontinues et peuvent inclure des sentiers dispersés, des entailles (profondes ou larges) et des scalps (larges ou très larges). Notez que les perturbations du sol dispersées ont le moindre potentiel de réduire la productivité du sol.

Résultat : Les structures d’accès temporaires, les zones compactées et les sentiers de radiers doivent être remis en état. La remise en état de ces zones les exclut du compte de la limite fixée de perturbation.

Dégradation du sol : Lorsque la réhabilitation n’a pas été appliquée pour ramener l’état du sol à un état productif et fonctionnel, la zone occupée par la perturbation est considérée comme définitivement dégradée. En général, au sein d’une unité de gestion dont la superficie nette à reboiser est définie, il existe une limite fixe à la quantité de perturbations autorisées.

Résultat : Plus la surface dégradée est élevée dans un bloc récolté, moins la surface pourra être reboisée avec succès, sans être affectée par les impacts négatifs de la perturbation (compactage, ornières, etc.). La gestion des ressources naturelles vise le renouvellement de ses ressources et la durabilité environnementale de son territoire.

Les ornières sont les tranchées ou les sillons créés par les pneus ou les chenilles des machines. L’orniérage déplace le sol et endommage sa structure. L’orniérage est causé par les passages répétés de l’équipement sur le même sentier. Si la résistance du sol est faible, comme c’est le cas pour les sols saturés, l’orniérage peut se produire même après un seul passage d’équipement.

Résultat : L’orniérage déplace le sol. Les changements qui en résultent dans la structure et la résistance du sol signifient que le développement et le drainage des racines sont gravement affectés. Les effets des ornières rendent difficile le développement et la pénétration des racines près de la surface du sol. Les ornières peu profondes peuvent endommager ou briser les racines situées près de la surface du sol. Lorsque les racines sont endommagées ou brisées, les arbres sont plus sensibles aux maladies et aux chablis. L’écoulement latéral de l’eau dans le sol peut être bloqué, ce qui entraîne une augmentation localisée de la nappe phréatique et la formation de poches de sol saturé ou de mares. L’eau qui s’écoule le long de l’ornière peut contribuer à l’érosion du sol.

Le compactage est la compression du sol causée par une charge (ou par une pression) qui dépasse la résistance du sol. En conséquence, les particules et les agrégats du sol sont poussés les uns contre les autres, et le grand espace interstitiel est réduit, ce qui entraîne une augmentation de la densité du sol.

Résultat : La réduction de l’espace poreux et le ralentissement ou la modification du drainage de l’eau dans les sols peuvent réduire l’échange de gaz et la quantité d’oxygène disponible pour les racines des plantes. À long terme, moins d’éléments nutritifs sont disponibles. En outre, l’infiltration plus lente de l’eau dans le sol peut entraîner une augmentation de l’écoulement de surface et de l’érosion du sol. La réduction de l’espace poreux rend également difficile la pénétration des racines dans le sol, ce qui entrave l’établissement des plantes ou des arbres.

Deux aspects principaux de la planification des opérations forestières sont importants pour minimiser la perturbation des sols:

1. Le choix du site et le calendrier des travaux (par exemple été vs hiver)
2. Le choix du système de récolte (les équipements qui seront utilisés)

Ces deux éléments ne couvrent pas tous les facteurs qui peuvent conduire à des perturbations du sol mais ils constituent une première étape de planification nécessaire pour minimiser les risques.

1. Choix du site et calendrier des travaux

Voici quelques questions pour vous aider à évaluer votre processus de planification en ce qui concerne la minimisation de la perturbation des sols:

• La planification a-t-elle prise en considération la sensibilité des blocs de récolte ciblés aux perturbations du sol?
• Avez-vous une classification saisonnière (blocs d’été vs blocs d’hiver / périodes sèche vs périodes pluvieuses) de vos chantiers de récolte?
• La principale préoccupation en regard de vos sites d’hiver est-elle le faible volume de bois par kilomètre de chemin ou est-ce la capacité portante du sol?
• Le processus de planification et de sélection des sites inclut-il les apprentissages tirés des expériences précédentes et permet-il la contribution de toute l’équipe?

Exemples de rapports qui fournissent de l’information sur la sensibilité des sols

Ce rapport décrit comment les données d’élévation de la surface du sol dérivées du Lidar peuvent fournir des prévisions améliorées de traficabilité aux opérations forestières.

Predicting soil trafficability: Project summary of FPInnovations contribution – TR2015 no.20 (en anglais seulement)

La plupart des juridictions ont développé une matrice de leurs différents types de peuplements forestiers et de sols. La figure ci-dessous illustre un exemple provenant du Québec.

Lorsque de telles informations sont disponibles, elles peuvent être intégrées à un outil d’aide à la décision tel qu’illustré dans la figure ci-bas.

L’exemple précédent provient du Québec, une juridiction qui considère les seuils d’orniérage comme l’un de ses principaux indicateurs de santé des écosystèmes forestiers. Un travail similaire pourrait être effectué avec n’importe quel écosystème régional ou paramètres pour déterminer la durabilité des pratiques forestières.

Même si les outils d’aide à la décision proposent un scénario spécifique, d’autres contraintes peuvent l’emporter sur la solution proposée, par exemple le coût supplémentaire d’ouverture d’un chemin en hiver pour accéder à un bloc de récolte de faible volume. La résolution des dilemmes coûts / impact comme ceux-ci nécessite le jugement des planificateurs des opérations.

Sensibilité des sols aux perturbations en fonction des conditions météorologiques

Il est bien connu que certains sites présenteront des problèmes d’orniérage et de perturbation du sol quelle que soit la pluviométrie, comme les peuplements d’épinettes noires poussant sur des sols organiques mal drainés. À l’inverse, d’autres sites ne connaitront jamais de problèmes de drainage tels que des peuplements de pins poussant sur des sites sablonneux en haut de pente. Bien que ces cas extrêmes soient évidents, la plupart des sites se situent quelque part entre les deux. En effet, certains sites supportent bien les opérations forestières par temps sec, mais subissent des perturbations excessives après une période pluvieuse. Ces peuplements et sites intermédiaires représentent le plus grand défi pour la planification des opérations.

De nombreuses études ont décrit le niveau de perturbation des sols observé en fonction du système de récolte et de la saison de récolte. Cependant, avec les changements climatiques, on ne peut plus se fier aux hivers pour fournir un sol constamment gelé en raison du réchauffement des températures dans de nombreuses régions. Pendant les étés, ces changements climatiques se manifestent de plus en plus souvent sous la forme de périodes de sécheresse ou des épisodes de pluie intense.

2. Choix du procédé ou des équipements

Choix du procédé de récolte

De nombreuses études ont montré que le fait de laisser les résidus de coupe, en particulier concentrés dans les sentiers de débardage, aide à réduire les perturbations telles que la compaction du sol. L’utilisation du procédé par bois tronçonné entre autres permet de laisser les résidus dans l’aire de coupe. Il est difficile de prédire comment cette approche affecterait d’autres indicateurs de la perturbation du sol comme l’orniérage par exemple. Un essai comparatif bien monté pourrait apporter des réponses à cette question.

Une telle étude comparative a été réalisée dans le nord-ouest du Québec en 2000. L’étude était contrôlée mais sans aucune répétition. L’indicateur de perturbation du sol utilisé était la superficie couverte par les ornières mesurant plus de 20 cm en profondeur et plus de 4 m en longueur (un indicateur semblable est utilisé dans d’autres juridictions). L’étude a montré que les résidus laissés sur le parterre de coupe ont aidé à réduire la quantité d’orniérage mais ne l’a pas complètement éliminé.

Aptitude de trois systèmes de récolte à limiter l’orniérage sur un site argileux – Avantage Vol. 2 No. 46

Choix d’équipement

L’utilisation d’équipements spécialisés est souvent envisagée lors de la recherche de moyens de réduire l’orniérage ou d’autres perturbations du sol. La section des guides et rapports contient de nombreuses références décrivant des équipements modifiés ou spécialisés, qu’il s’agisse de pneus à haute flottaison, de débardeurs à chenilles ou de téléphérage sur terrain plat. Lors de l’analyse de telles solutions, il est important de prendre en compte l’utilisation annuelle de l’équipement et de son effet sur les coûts. Par exemple, quel est l’impact économique de l’utilisation de pneus à haute flottaison pendant seulement une moitié de l’année? Aussi, quel est le coût supplémentaire des complications logistiques qu’amènent le besoin de faire appel à une équipe spécialisée pour les sites sensibles?

Enfin, les essais de procédés alternatifs ou de machines non utilisées dans une région ciblée nécessiteront des efforts considérables d’organisation. Par conséquent, il sera important de bien encadrer ces essais dans un cadre expérimental bien structuré afin de tirer le maximum de connaissances des essais.

Avoir des procédures normalisées d’opération (PNO)

Certains opérateurs ont une meilleure compréhension de la mobilité et de la manœuvrabilité des machines sur les sols mous et sont moins enclins à rester enlisés que d’autres. Cependant, cela ne se traduit pas nécessairement par une perturbation moindre du sol. Il est généralement entendu que certaines pratiques telles que l’évitement des virages serrés, la prévention du patinage des roues et l’optimisation des charge (c.-à-d. la grosseur de la charge pour un débardeur) peuvent aider à prévenir la perturbation du sol. Pourtant, il ne serait pas raisonnable de s’attendre à ce que seules les pratiques ou les techniques de récolte puissent empêcher toute perturbation du sol. La sensibilisation des opérateurs (résultant soit de la formation, soit de l’expérience pratique) est un facteur important pour s’assurer qu’en cas d’apparition de perturbations, les actions d’atténuation prévues soient exécutées. Celles-ci peuvent inclure une rétroaction appropriée et un avis aux superviseurs ou même des arrêts d’opération si le plan nécessite de telles actions. Ces situations peuvent survenir rapidement, en quelques heures suite à de fortes pluies. Par conséquent, des mesures doivent être prises immédiatement lorsqu’une perturbation excessive apparaît. Il existe plusieurs guides disponibles pour la formation et des outils de référence rapide sur le terrain pour aider les opérateurs et les superviseurs, comme par exemple:

• Abattage et groupage
• Débardage
• Débardage avec porteurs
• Abattage-façonnage (en anglais seulement)
• Pour les superviseurs

Établir un plan d’action clair

Après avoir établi des seuils au-delà desquels la perturbation est jugée excessive, un processus de décision doit être mis en œuvre:

• • À qui un opérateur se rapporte-t-il lorsqu’il observe un problème de perturbation du sol en développement?
    • Les opérateurs doivent avoir un point de contact clair pour signaler les conditions de perturbations excessives. En outre, ils doivent sentir que la production de tels signalements est la bonne chose à faire au-delà des objectifs de productivité.

• • Avez-vous des sites d’opération alternatifs à proximité?
    • Un plan de chantier bien construit identifiera clairement les zones potentiellement problématiques (c.-à-d. par type de sol, emplacement des pentes, indicateurs de site, etc.) et devrait identifier des secteurs d’opération moins sensibles comme solutions de rechange.

• • Est-il réaliste de compléter les travaux prévus dans les zones problématiques une fois les conditions améliorées?
    • Favoriser une équipe dynamique et proactive pour proposer des idées et discuter de réajustements possibles au plan.

• • Si vous n’avez pas de secteurs alternatifs à proximité:
    • Est-ce que vous arrêtez les travaux?
    • Est-ce que vous déménagez à un secteur de contingence plus éloigné?
    • Avec chacune de ces deux options, les coûts doivent être analysés et comparés avec toutes les autres options.

Chaque plan de récolte comporte une certaine incertitude car de nombreux indicateurs de perturbation des sols sont difficiles à prévoir. Cependant, un processus de décision bien structuré et facilement exécutable fournira aux opérateurs et aux superviseurs des orientations claires et une série d’étapes à exécuter sans accroc (c.-à-d. les rapports, les ajustements, les arrêts, etc.). Il est toujours préférable d’avoir un plan en place en réfléchissant à la problématique au préalable.

Chaque juridiction et chaque entreprise a des procédures de suivi une fois les opérations de récolte terminées, y compris celles permettant d’évaluer la perturbation du sol et, si nécessaire, un relevé de la perturbation globale du site. Si c’est possible, il est conseillé d’intégrer les données de perturbation sur une vaste zone. En effet, certaines tendances n’apparaîtront que lors de l’agrégation de données de plusieurs sites ou lorsqu’elles sont liées à la perturbation globale du terrain. Néanmoins, certaines juridictions peuvent exiger une évaluation de la perturbation du sol au niveau de chaque bloc de récolte.

Le problème habituel avec les évaluations et les suivis après la récolte est le temps nécessaire pour compiler les données terrain avant qu’elles ne soient communiquées à l’équipe de récolte alors qu’une grande partie du contexte de l’opération aura disparu de la mémoire. Cela limite ce qui peut être appris des résultats au niveau du bloc, bons ou mauvais, avec les personnes mêmes qui ont récolté le bloc.

Un mécanisme de surveillance qui permet une rétroaction rapide sur les conditions actuelles de perturbation du site pendant les opérations (compte tenu des machines utilisées, des techniques de travail, de la météo, du type de sol, etc.) offre une meilleure opportunité de tirer des enseignements utiles par rapport à un processus de suivi qui survient après les travaux.

Voici quelques questions à se poser:

• L’équipement était-il adéquat?
  • La planification devrait tenir compte des équipements à être utilisés

• Y-a-t-il des incitatifs pour assurer l’atteinte des objectifs?
  • Les équipes terrain devraient être formées, sensibilisées et récompensées pour leurs efforts à réussir une bonne performance sur le plan environnemental

• Y a-t-il des chantiers alternatifs prévus ou utilisés, ou bien l’arrêt de l’opération représente la seule solution? Dans l’affirmative, à qui en incombe le coût?
  • Prévoir des sites alternatifs est la seule possibilité si l’arrêt des opérations n’est pas envisageable.

• Comment les divers scénarios d’atténuation auraient-ils été comparés au niveau des coûts: l’arrêt temporaire des travaux, le déménagement vers un autre emplacement ou encourir des coûts de remise en état si une telle pratique est acceptable?
  • Le coût des différentes alternatives peut être comparé avec un simple chiffrier de calcul (voir la figure : coût de scénarios alternatifs)

• Peut-on mettre en œuvre de nouvelles méthodes de travail?
  • La formation continue, le recours à des guides terrains et la participation à des événements d’échange de connaissances peuvent augmenter la capacité des équipes à sortir des sentiers battus et à proposer des solutions uniques adaptées aux sites d’opération.

• Les procédures de documentation des résultats étaient-elles efficaces? Permettent-elles des boucles de rétroaction à la phase de planification avant les opérations?
  • Les résultats ont été comparés aux prédictions; le type de sol a été prédit avec précision dans chaque bloc; l’aspect de la pente a été considéré de manière appropriée; les écarts de résultats par rapport au plan ont été analysés. Les enseignements principaux ont été identifiés et partagés avec le personnel approprié.

Les problèmes semblent souvent évidents une fois qu’ils se sont produits, mais il est beaucoup plus difficile de les prévoir avant qu’ils ne surviennent. Par conséquent, une boucle de rétroaction devrait être incluse comme l’une des phases les plus importantes du processus de planification. En d’autres termes, comment l’opération s’est-elle déroulée par rapport à la planification?

Comparaison de procédés de récolte

• Aptitude de trois systèmes de récolte à limiter l’orniérage sur un site argileux. (2001) Plamondon, Jean.
  [Essais comparant l’orniérage causé par la récolte par arbres entiers avec ébranchage en bordure de route, la récolte par troncs entiers avec ébranchage à la souche et la récolte par bois tronçonné dans le nord-ouest du Québec]

Comparaison d’équipement

• Evaluation of three timber-harvesting systems in northern Alberta: minimizing compaction and rutting in soft soils during summer harvesting. (2015) Byrne, Ken; Rittich, Cameron; Partington, Mark.
  [Différents débardeurs ont été comparés au niveau des perturbations de sol engendrés]
• Comparison of soil impacts of 12 and 14 tonne forwarders in a commercial thinning operation. (2015) Thiel, Matthew; Meek, Philippe.
  [Deux porteurs de bois court à huit roues ont été comparés sur le plan de l’orniérage et de la compaction au Nouveau-Brunswick]

• Utilisation d’un débardeur à grappin Caterpillar 527 monté sur chenilles en terrain mou, dans le nord-est de l’Ontario. (2000) Plamondon, Jean A.; Godin, Alyre E.
  [Une étude portant sur un petit bouteur avec chenilles larges muni d’un grappin monté sur une flèche pivotante utilisés en terrain mou]
• Essais du débardeur chenillé Gyro-Trac sur sol hydromorphe. (1998) Plamondon, Jean A.
  [Un petit débardeur à câble muni de chenilles en caoutchouc mis à l’essai dans le nord-ouest du Québec]
• Utilisation de la récolte mécanisée pour réduire les dommages au sol et aux tiges dans la coupe de jardinage de feuillus tolérants. (2009) Sutherland, Brad.
  [Une étude d’un porteur Ponsse à 8 roues converti en débardeur à pince portante utilisé en coupes jardinatoires de forêts feuillues]
• Avantages des télécommandes et des treuils à double tambour pour débardeurs en coupe partielle. (2003) Hamilton, Peter.
  [L’utilisation d’un treuil à double-tambours sur un débardeur à câble pour augmenter la portée et réduire les déplacements hors-sentiers]
• Premiers essais de débardage des bois par téléphérage sur sols mous.  (1997) Meek, Philippe.
  [Un essai de téléphérage sur terrain plat et mou à l’aide d’un chariot auto-moteur]

Pneus à haute flottaison

• A comparison of two skidders equipped with wide and extra-wide tires. (1994) Meek, Philippe.
  [Une comparaison de pneus de 50 et 68 pouces de largeur (127 et 173 cm) montés sur des débardeurs à grappin dans le nord de l’Ontario]
• Emploi de pneus à haute flotaison pour le débardage en terrain humide ou escarpé. (1984) Heidersdorf, E.; Mellgren, P.G.
  [La première étude des pneus à haute flottaison lors de leur introduction]
• Essais conjoints FERIC/MER des pneus à haute flottaison Québec 1984. (1986) Ryans, M.;, Heidersdorf, E.
  [Un rapport portant surtout sur la protection de la régénération mais incluant certains aspects reliés à la perturbation des sols]

L’utilisation de machinerie plus petite

• Utilisation de débusqueurs moins puissants, grâce à l’emploi de pneus à portance élevée. (1988) Novak, W.P.
  [Un rapport sur les compromis à faire avec l’utilisation d’une machine plus légère avec une charge plus petite]

• A 3 in 1 trail system for operating on soft soils (2020) Thiel, Matthew
  [Dans un cadre de chantiers avec sentier préétablis, le rapport décrit l’utilisation de sentiers fantômes pour concentrer les bois dans un seul sentier d’extraction]
• Loader-forwarding on sensitive soils in the boreal forest: a case study. (2003) Sambo, Stephanie; Sutherland, Brad.
  [Une comparaison de débardage avec chargeuses et de débardage traditionnel]
• Ground-based harvesting on soft soils in Alberta: skidding/forwarding costs and productivities. (2015) Byrne, Ken
  [Le débardage avec aide au déchargement par chargeuse en bordure de route versus le débardage traditionnel]

• Reducing soil disturbance in forest operations. [PDF presentation]. (2018) Partington, Mark
  [Une présentation contenant plusieurs illustrations de qualité portant sur les notions de bases liées aux sols et les pratiques forestières]
• La prévention des dommages au sol durant les opérations de récolte, guide du superviseur. (2007) Partington, M.
  [Version allongée de la brochure pour les superviseurs référencée plus loin dans la page]
• Preventing Soil Compaction and Rutting in the Boreal Forest of Western Canada (2003) Sutherland.
  [Un manuel avec les bonnes pratiques et des illustrations de qualité]
• La prévention des dommages au sol en forêt boréale et acadienne dans l’est du Canada (2003) Sutherland, Brad
  [Un manuel avec les bonnes pratiques et des illustrations de qualité]
• Optimiser les résultats de la CPRS (2006) Plamondon, Jean A.
  [Un guide décrivant la récolte avec protection de la régénération et des sols (CPRS) tel que prescrit au Québec pour protéger la régénération préétablie à l’aide de sentiers désignés]

• Réduire les dommages au sol pendant l’abattage et le groupage
• Réduire les dommages au sol pendant le débardage par portage
• Réduire les dommages au sol pendant l’abattage et le façonnage
• Réduire les dommages au sol pendant le débardage
• La prévention des dommages au sol durant les opérations de récolte. Guide du superviseur de terrain

• Utilisation des GPS pour gérer les opérations de coupe partielle dans les peuplements de feuillus tolérants. (2005) Partington, Mark; Lirette, Jacques; Ryans, Mark
  [Démonstration du potentiel intéressant des premières applications GPS pour documenter la conformité de certains aspects des coupes partielles]
• Soil rutting following mechanized single-tree selection harvesting in the Great Lakes-St. Lawrence region of Ontario. (2005) Partington, Mark; Lirette, Jacques.
  [Une évaluation de la conformité d’une opération de récolte de coupe sélective aux lignes directrices proposées en matière de perturbation du sol]

Développement d’outils prévisionnels

• Predicting soil trafficability: project summary of FPInnovations contribution. (2015) Partington, Mark
  [Un exemple d’effort appuyé sur la science pour prévoir les conditions de sol à risque de perturbation]

Pression au sol des équipements

• Comment déterminer la pression nominale au sol des équipements forestiers (2010) Partington, Mark; Ryans, Mark
  [Un guide expliquant comment calculer la pression statique au sol, un indicateur d’équipement présentant de nombreuses lacunes mais encore couramment utilisée]

REMARQUE: Une grande part des travaux antérieurs effectués sur la perturbation des sols ont été menés en mesurant l’impact des opérations sur les propriétés physiques des sols telles que la densité, la résistance à la pénétration et autres. Les approches plus récentes privilégient plutôt des critères et des mesures visuellement observables plutôt que celles mesurées avec des instruments ou encore des mesures effectuées en laboratoire.

• Compactage du sol associé à la récolte en été dans un peuplement mixte du centre de l’Alberta. (2003) Sutherland, Brad.
  [Une étude des changements de la densité apparente du sol après un maximum de 20 passages de débardeur]
• The impact of machine traffic on soils and regeneration. Workshop proceeding. Edmonton, AB (1999) McMoreland, B.; Corradini, S. editors.
  [Un recueil de plusieurs présentations données par des pédologues, des experts en terra-mécanique et en mobilité des véhicules]
• Effect of log-skidder travel on soil bulk density. (1993) Krag, Ray; Holmsen, S.D.; Wong, T.B.
  [Une étude mettant en évidence la difficulté de mesurer les propriétés des sols dans un contexte opérationnel]
• Effets de l’utilisation de débardeurs sur deux types de sols forestiers. (1996) Meek, Philippe
  [Une étude contrôlée du patinage des roues mesurant les changements dans la densité du sol et la résistance du sol à la pénétration après des passages répétés de débardeurs dans des sols argileux et sablonneux]
• Partial cutting with a Timberjack harvester and forwarder in southern British Columbia. (2001) Phillips, Eric
  [Ce rapport présente des résultats favorables de perturbation du sol suite à l’utilisation d’un procédé de coupe par bois tronçonné qui n’était pas courant dans la région à ce moment-là.]
• Soil productivity on rehabilitated roads, skid trails and landings. (2009) Mitchell, Janet L.
  [Une analyse de la croissance des semis dans chacun des types de microsites]

• Skid-trail construction and rehabilitation techniques using small excavators. (2002) Sutherland, Brad
  [Ce document décrit les techniques de remise en état des sentiers les plus courantes en Colombie-Britannique]
• The construction and rehabilitation of purpose-built skid trails on steep slopes: discussion paper (2015) Gillies, Clayton
  [Ce rapport résume les connaissances actuelles sur les techniques de réhabilitation, identifie les lacunes dans les connaissances et fait la promotion de pratiques améliorées sur le plan environnemental]

• Terre-Neuve et Labrador Relevés sur les sols
• Types de sols forestiers en Nouvelle-Écosse : Identification, description et interprétation [pdf]
• Sols forestiers au Nouveau-Brunswick [pdf]
• Québec La conservation des sols et de l’eau
• Ontario la protection des sols forestiers
• Manitoba Guide de gestion des sols [pdf]
• Alberta Planification de la récolte des bois et cadre réglementaire pour le renouvellement [pdf]
• Alberta – Conservation des sols forestiers [pdf]
• Colombie-Britannique – Guide de référence sur la conservation des sols [pdf]
• Colombie-Britannique – Guide de référence sur les relevés de conservation des sols [pdf]
• Colombie-Britannique – BC Timber Sales – Guide supplémentaire pour minimiser la perturbation des sols [pdf]
• Colombie-Britannique – Guide de référence sur la réhabilitation des sols (version de 1997)